L’homme de 44 ans est impliqué dans une altercation au café-bar, sortant des lieux sans manteau, sans portefeuille et dans un état «second».

Le Comité de solidarité Trois-Rivières, où travaille M. Malpica à titre d’agent aux communications et à l’éducation citoyenne mondiale, organise une vaste opération de recherches.

Plus de 60 bénévoles sont mobilisés pour tapisser la ville d’affiches, faire du porte-à-porte et ratisser les lieux.

La police de Trois-Rivières déclare avoir
des raisons de croire qu’Eduardo Malpica est en vie.

Ce dernier aurait été vu au parc Victoria vers midi le 26 novembre, soit une dizaine d’heures après avoir été aperçu sur la rue des Ursulines. La police, qui considère cette information comme étant crédible, lance un appel à M. Malpica en lui disant ne pas avoir l’intention de porter des accusations contre lui.

Les recherches se poursuivent à Trois-Rivières et un groupe de bénévoles fait de même à Montréal, où a longtemps vécu M. Malpica.

Les proches craignent qu'il ne soit à l'extérieur de la région et lancent un appel national à la vigilance.

La police de Trois-Rivières répond aux lettres ouvertes en soulignant qu'«aucune hypothèse n'est écartée» et que l'enquête se poursuit assidûment.

Un nouveau témoignage fait surface. Une femme qui affirme avoir «clairement» vu un homme brandir une hache et menacer Eduardo Malpica le soir de sa disparition se confie et dit avoir été témoin d’une scène d’une grande violence. La police souhaite rencontrer cet homme.

La conjointe d'Eduardo Malpica, Chloé Dugas, fait une apparition à l'émission Le monde à l'envers pour tenter de faciliter les recherches.

Chloé Dugas ne se fait plus d'illusions. «En ce moment, on cherche un corps», avait-elle confié au Nouvelliste.

Le corps du disparu a été retrouvé dans le fleuve Saint-Laurent dans le secteur de Québec.